Le voir à coté de Dennis Dunaway est l’une des meilleures choses qui soient, parce que le bassiste d’Alice Cooper est surement le performer le plus hilarant que j’ai vu depuis longtemps. Il joue avec tout ce qui porte une caméra et souris en permanence, le tout en faisant groover sa basse accrocheuse, même sur les lignes les plus simples, particulièrement sur « You (Like Vampires) » dont la mélodie entêtante est difficilement oubliable. Son solo le voit passer du classic rock au psychédélisme pur mais avec une telle mise en scène que tout le monde finit par rire et sourire, en voyant ce grand escogriffe faire les bruits qu’il veut avec sa quatre cordes, juste parce qu’il en a envie.
Enfin, ce soir, j’ai pu assister à un cours de batterie. Albert Bouchard m’a prouvé, définitivement, qu’on se contrefout de la puissance, quand on bat juste. Malgré deux pains sur le premier morceau, ce batteur est hypnotisant, distribuant le groove et l’énergie à tout le monde dans la salle. Je me suis surpris à danser en rythme à cause de lui, son jeu étant plus bluesy et fluide que jamais. Des cognements de « Godzilla », au son aérien d’ « Astronomy » jusqu’au moderne « You (Like Vampires) », son charisme et sa présence donnent au set une touche chaude, qui ne s’estompe pas durant un solo bref mais efficace.
Décrire ce concert parfaitement, est impossible tant l’alchimie entre ces trois amis est palpable et belle à regarder. BLUE COUPE mélange d’une main de maître, la nostalgie et la modernité, rendant pertinente chacune de ses propres chansons en démontrant une capacité d’écriture toujours au top. J’en viens à espérer une tournée avec une première partie composée de leurs anciens tubes et une seconde moitié faite de leurs nouveaux morceaux. Même avec juste une heure, et grâce à un son parfait, l’affaire est entendue, c’est un concert dont tout le public parlera longtemps.