Après une édition 2011 à l’affiche impeccable, le Sonisphère France 2012 fut un festival en demi-teinte. Suite à son décalage de juillet à début juin, la guerre des affiches à fait rage entre le Hellfest et le festival lorrain. Un duel en deux manches, dont la première partie s’est déroulée en direct d’Amnéville les 8 et 9 juin 2013.
Sonisphere France – Le report du festival 2013 !
Écrit par Shyanna sur 28 juillet 2013
SAMEDI 8 JUIN
Peu de monde sur la route, du coup on roule peinard et on arrive sur le site vers 11h. Le temps de poser sa tente sur le sol, et de remarquer que le camping n’est pas en bitume, mais sur un mélange terre-cailloux qui sera surement redoutable pour la nuit. Ne trainons pas, le site n’est pas juste à côté et la foule commence à se déplacer en nombre. La file massive n’augure rien de bon pour qui voudra profiter des premiers concerts…
13h00. Ce que je redoutais est entrain de se produire : je suis toujours à attendre mon billet alors que mes chouchous de HEADCHARGER montent sur scène. Vu la foule encore à l’extérieur, les normands se produisent devant un parterre plus que réduit, mais même de loin on sent que le quintet donne tout ce qu’il a, et frappe fort une fois de plus. HEADCHARGER mérite clairement une place supérieure sur l’affiche, mais bon, ça sera pour une prochaine fois.
13h35. Sous un soleil de plomb, j’arrive alors que retentissent les premières note de « I, Reptile » extrait du dernier album des marseillais de DAGOBA. Je dois m’incliner, ce titre est une tuerie en live. Les classiques s’enchainent, et on se régale devant le jeu de batterie de Franky Costanza. Les fans sont également de la partie et répondent au final « The White Guy (And The Black Ceremony) » par un sympathique circle—pit réclamé par Shawter. Trente minutes de live qui filent bien trop vite, sans nous permettre de profiter de l’excellent « The Great Wonder »… Pourquoi les mettre, eux aussi, aussi bas sur l’affiche ?
14h10. Les mâles en rut sont massés devant la scène Apollo, pour voir débarquer l’un des deux phénomènes que je ne comprends pas… les quatre suédoises de CRUCIFIED BARBARA. Pour beaucoup, ce combo est un régal pour les yeux. Mais un son approximatif (apparemment lié au fait qu’elles jouent sur du matos de location), une musique plus simpliste que basique, et surtout une communication redoutablement absente, pourrissent un concert que je n’attendais pas. Bref, si les progrès musicaux sont là, il est clair que les demoiselles sont loin d’être des bêtes de scènes… DAGOBA m’a bien plus botté le cul.
Il est déjà l’heure pour moi de monter en direction du Galaxie pour ma toute première interview en compagnie de Pär Sundström et Chris Rörland, respectivement bassiste et guitariste de SABATON. Pendant ce temps, KARNIVOOL se produit dans ce qui me sera décrit comme une indifférence générale.
15h40. L’heure tourne, le soleil cogne toujours aussi fort et je redescends pour apercevoir la performance de BEHEMOTH. Nergal et ses compères sont parfaitement à l’aise même en plein jour, leur jeu de lumière est à l’image de leur son : impeccable. Étant totalement étranger à la musique des polonais, je ne peux pas juger de la setlist mais force m’est d’admettre que BEHEMOTH est une machine parfaitement rodée au live. Impressionnant.
16h20. Une heure à peine après l’interview, SABATON monte sur scène avec comme introduction : « The Final Countdown ». Un son toujours parfait et une ambiance explosive font de ce concert une vraie célébration des hymnes heavy des suédois. Un problème d’avion fait qu’ils n’ont ni backdrop, ni merchandising mais Joakim Brodén n’en a cure et en fait des tonnes, jouant avec ses comparses et le public tout au long du set. La performance se voit rehaussée par le jeu très visuel de tous les musiciens, impeccables malgré un problème technique qui semble gêner la batterie de Snowy Shaw. Un concert bourré d’énergie qui confirme toute la puissance live de SABATON.
17h10. Petite pause déjeuner (moi je déjeune à n’importe quelle heure !) pendant que BRING ME THE HORIZON monte sur scène. On en profite pour explorer un peu le site. Sur deux niveaux, celui-ci est assez spacieux et pouvoir profiter du coin bouffe sans avoir le son des concerts, c’est un plus indéniable. Par contre la part de pizza à 4 euros, ça fait un poil cher… Enfin bon, on peut s’assoir et c’est le principal.
18h05. Je n’ai pas bu une goutte d’alcool et il y a un drakkar sur scène. Ceci se justifie parfaitement par la présence d’AMON AMARTH (sans le combat de viking traditionnel, snif). Les suédois (oui, il n’y a que ça aujourd’hui…) sont parfaitement rodés et délivrent un show parfait de A à Z. Le backdrop est magnifique et sert parfaitement la puissance du death mélodique du quintet. Quelques gouttes de pluie sorties de nulle part viennent rafraichir le bitume et les spectateurs mais ne restent pas alors que l’on se mange tous leurs classiques et que Jonah Hegg se permet même le luxe de nous présenter « Deceiver Of The Gods », issus de son prochain album qui ne dépareille pas du reste de son registre. Le headbanging synchronisé des gratteux et du bassiste est toujours superbe, et l’on se dit que AMON AMARTH est à revoir d’urgence à Paris en novembre !
19h00. La foule se masse devant la scène Apollo pour scander le nom de la légende : Lemmy et MOTORHEAD sont bien là. Mikkey Dee, bien que malade (des rumeurs d’annulations se sont même fait entendre), tabasse ses fûts comme une presse hydraulique. Lemmy est plutôt en forme et s’amuse un peu avec le public. Mais l’homme du jour est sans conteste Phil Campbell, qui bucheronne admirablement sa six cordes et donne un feeling ultra bluesy à ce concert. Une setlist des plus classiques, même si on ne se lassera jamais du tryptique « Killed By Death », « Ace Of Spades » et l’ultime « Overkill » qui met tout le monde d’accord. Lemmy se fend même de quelques vannes entre les morceaux, et quand on se prend l’inattendu « Just ‘Cos You Got The Power », on se tait et on est ravi.
20h05. Retour en suède avec un IN FLAMES que j’appréhende autant que je l’attends. Le son ne bouge pas et reste à couper le souffle. Si la sobriété est de mise sur scène (le jeu de diodes présent est vraiment agréable), elle semble l’être aussi dans les rangs du groupe tant on assiste à une démonstration de précision et de puissance. Pas un couac, pas un pain et une setlist qui ne remonte pas plus loin que « Reroute To Remain ». Anders Friden, taquin, prend tout le monde de cours en balançant des growls bien sentis sur « Take This Life » (qui, du coup, gagne en impact). Ce soir, IN FLAMES ne se contente pas du minimum syndical et enchaine tube sur tube. Petit bémol, pendant « Cloud Connected », un fan monté sur scène se fait sortir un poil violemment, ce qui bloquera Anders et le fera s’arrêter de chanter pendant un couplet. Le concert se finit sur le jet d’un CD par un fan, que le bassiste et le chanteur promettent d’écouter attentivement avec le sourire. Grosse surprise, bonne surprise.
21h00. On se recueille un instant… SLAYER est là, Jeff Hannemann n’est plus. Pour les curieux, l’hommage sera sobre. Un backdrop reprenant le design de la guitare Heineken du guitariste et une setlist majoritairement axée sur des titres qu’il avait écrit (14 sur les 15). Son nom ne sera jamais mentionné et Araya se contente du minimum syndical niveau dialogue avec le public. Mais la communion est bien là, Gary Holt abat son boulot comme le sixcordiste de référence qu’il est et Paul Bostaph, malgré quelques erreurs, remplace encore une fois Lombardo de fort belle manière. Le soleil se couche et c’est sous un ciel rouge sang que l’on mange « Raining Blood », ce qui renforce encore l’aspect malsain du morceau. Le final « South Of Heaven », « Angel Of Death » atomise complétement le Sonisphère et si beaucoup reprocheront à SLAYER de ne pas avoir fait mention de Jeff, l’hommage était bien là, mais un hommage SLAYER-style.
22h30. Décidément, c’est le jour des premières fois. Après une longue intro étrange, KORN nous présente sa version du retour du fils prodigue : Head est revenu et ça fait du bien. Dès les premiers accords de « Blind » le public explose. Le son est revenu. Le duo Munky/Head est toujours aussi lourd et malsain. Fieldy joue toujours sur des câbles électriques. Ray Luzier n’a plus à démontrer ses qualités de frappeur. Mais surtout, Jonatan Davis n’a plus à se prendre de l’oxygène tous les trois morceaux. Si le chanteur a repris de la voix, c’est le retour des chœurs « à l’ancienne » qui permettent de savourer pleinement les classiques des californiens. Le point d’orgue du concert ? Un medley de « Shoots And Ladders//Somebody Someone » qui déboule sur un « Here To Stay » qui met tout le monde à genoux. Et si personne ne semble aimer les titres dubstep, j’admire le fait que KORN ne renie pas ses albums avec « Narcissistic Cannibal ». Encore un putain de bon show !
23h50. Une majorité de la foule s’en va. LIMP BIZKIT, vilain petit canard du monde métallique, remercie KORN de les avoir emmenés ici («Je voudrais remercier KORN sans qui nous ne serions pas là ce soir ! »), et entame le dernier concert de la journée. Le contraste entre Fred Durst, sweat à capuche « SUICIDAL » et grosse barbe, et Wes Borland, intégralement maquillé et portant un masque à diodes rappelant celui du fantôme du paradis est toujours aussi dérangeant. Le groove gras et cradingue des américains fait mouche et l’on est emporté dans les rythmiques et les samples rap rehaussé par le flow nasillard de Durst. Si la setlist se concentre sur « Chocolate Starfish » (2000), la reprise de « Faith » de Georges Michael séduit tout le monde. Un fan est même invité à monter sur scène. Mais celui-ci abuse et après trouzmille photo, se fait balancer son appareil par le chanteur qui sature un peu (…). Borland abat son taf sans bouger et sans montrer la moindre émotion, au contraire des autres zicos, visiblement content d’être là. Après une heure et le duo fatidique « Take A Look Around » puis « Rollin’ », direction le camping en se disant que les absents ont toujours tort.
Concert du jour : KORN
Surprise du jour : Georges Michael par Bizkit, ça poutre.
Phrase du jour : « Il est minuit c’est l’heure d’enlever vos culottes. », Fred Durst chanteur de LIMP BIZKIT.
DIMANCHE 9 JUIN
Nuit mouvementée, marquée par la dureté du sol et les cailloux. C’est sous une pluie fine mais chiante que se réveille l’ensemble des festivaliers. Petit détour par le maigre coin douche pour constater que si l’eau est chaude, la file d’attente atteint des proportions impressionnantes (ce d’autant qu’on peut rentrer sans bracelet…). Direction le site pour la seconde journée de concerts.
13h05. On arrive cette fois-ci à l’heure pour la performance de VOODOO SIX, qui ouvre sur toute la tournée d’IRON MAIDEN. Si les qualités musicales des anglais sont indéniables, leur performance live n’est pas radieuse. Pas toujours carré, certains morceaux s’avèrent même poussifs. VOODOO SIX peine donc un peu à convaincre le public qui lui réserve malgré tout un accueil sympathique. A revoir si amélioration, mais la musique du groupe a vraiment tout pour plaire.
Pour causes de pause déjeuner, et d’interviews avec les deux régionaux de l’étape HEADCHARGER et DAGOBA, je ne suis pas en mesure de vous parler des sets de HACKTIVIST (qu’on a adoré ou détesté selon les sources) et GHOST (qui aurait été une occasion de comprendre le phénomène…).
14h50. Je redescends, alors que les premières notes de « Black Tongue » retentissent. MASTODON n’est jamais vraiment à sa place en festival et ce show ne déroge pas à la règle. Si la moitié des morceaux sont extraits de l’excellent « The Hunter », force est de constater que le son ne retranscrit que partiellement la puissance et la technique des géorgiens. Pourtant Brann Dailor est toujours aussi hallucinant derrière ses fûts, ce d’autant qu’il chante en plus d’aligner des parties incompréhensiblement géniales. Le bassiste Troy Sanders bien qu’un poil hésitant vocalement enchaine mimiques sur mimiques et communique très bien avec le public. Seuls les deux gratteux restent inexorablement vissés à leurs pieds de micros et la voix de Brent Hinds est clairement trop en retrait. Toutefois, on reste soufflés devant l’exécution du sublime « Crack The Skye » et pour peu que l’on connaisse le répertoire des américains, on jouit en entendant « Iron Tusk ». A revoir rapido, donc.
15h30. Le soleil cogne dur et c’est armé de ma 7ème bouteille de flotte du week- end que je profite du set déjanté de DRAGONFORCE. Je n’attends rien de ce live, je suis conquis par son énergie et sa bonne humeur. Apparemment le chanteur Mark Hudson est arrivé récemment dans les rangs du seul groupe speed métal de week-end, ce qui explique pourquoi il est autant en retrait par rapport à un Herman Li plus exubérant que jamais. Un show à 100 à l’heure où les prouesses techniques s’enchainent les unes après les autres, pour le plus grand plaisir de tout le monde. DRAGONFORCE ne se prend pas au sérieux, et rend ainsi sa musique presque attachante. Après 5 morceaux pour à peu près 15 soli, ils se retirent sur un « Through The Fire And The Flames » universel et fédérateur. Très grosse surprise.
16h25. La chaleur retombe un peu. Corey Taylor nous annonce qu’il a des problèmes de gorge mais qu’il donnera quand même le meilleur de lui-même (rajoutez un « fucking » tous les deux mots, pour visualiser le truc). Ce problème se fera sentir surtout sur les magnifiques « Bother » et « Through Glass », parce que ceci mise à part, c’est encore une fois un grand show que nous livre STONE SOUR. Variée et équilibrée, la setlist montre toutes les facettes du quintet, de la plus thrash (« RU153 », « 30/30-150) à la plus FM (« Made Of Scars »). Rien à redire d’un point de vue musical, tout le monde est en place, Mayorga est un batteur largement sous-estimé et James Root aligne ses parties stoïquement (un sourire ? siteplé ?). Bref, encore un show dément, mais de la part de STONE SOUR, c’est une constante.
Désirant me placer correctement pour MEGADETH, je profite de loin du show des néerlandais d’EPICA. Je n’ai jamais vu le quintet et je ne suis pas friand de leur musique. Je peux seulement vous dire que c’est très pro, très carré et que rien ne dépasse. Sinon, rien de bien transcendant à se mettre sous la dent. Par contre Simone Simmons, bien qu’enceinte jusqu’aux oreilles, assure vocalement et parle beaucoup en français, effort à saluer. Ni bon ni mauvais en somme.
18h35. Je me rends compte que ça sera mon 3ème concert de MEGADETH en 3 ans et que c’est 1 bon/1 mauvais. Les écrans sur la scène débutent le show en forgeant de lettres d’or le logo du groupe. Ce sont les premiers accords de « Trust » qui ouvrent le bal. La surprise de ce show c’est le rarissime « Countdown To Extinction » que la bande à Mustaine nous sort pour l’anniversaire de l’album éponyme. Tout s’enchaine à la vitesse de la lumière. Le son permet de profiter à fond de la basse de « Junior » Ellefson et de la gratte de Chris Broderick. Si le nouveau morceau « Super Collider » est un poil à la peine, c’est toujours un plaisir de chanter le refrain de « A Tout Le Monde » en chœur. Si l’enchainement « Symphony Of Destruction », « Peace Sells », « Holy Wars, The Punishment Due » ferait pogoter un mort, l’absence définitive de prise de risque (bordel je veux voir « Tornado Of Souls » en live !!!) fait que le show n’est qu’excellent là où il aurait pu être parfait.
La foule se masse en attendant IRON MAIDEN, et je choisis de profiter de loin du concert de CHILDREN OF BODOM. Visiblement Corey Taylor et Alexis Laiho jouent à qui balancera le plus de « fuck » à la minute. Le frontman/guitar hero s’empresse d’en faire des tonnes, comme à son habitude et on a parfois un peu le sentiment d’assister à un show de « Alexis Laiho & The Children Of Bodom ». Le public à massivement répondu, reprenant à gorge déployée l’ensemble des morceaux et rehaussant ainsi la prestation des finlandais. Même pour un non-initié, les qualités lives de CHILDREN OF BODOM en font un groupe à voir.
20h45. L’introduction de « Moonchild » retentit et une clameur me vrille les tympans. IRON MAIDEN est dans la place et le fait savoir. La scène est tout simplement magnifique, intégralement bleue (comme la pochette de « Seventh Son Of A Seventh Son ») et les pochettes de singles qui défilent en backdrop témoignent de la puissance de l’esthétique de la vierge de fer (Eddie dans son chasseur pour « Aces High » *-*). Si les surprises sont nombreuses, à commencer par « The Prisoner » et le morceau de bravoure qu’est « Seventh Son Of A Seventh Son », ce sont clairement les classiques du groupe qui font toujours réagir. Et vazy que je te balance un Eddie Custer sur « Run To The Hills », un Eddie voyant sur « The Clairvoyant », une statue de bouc avec yeux rouges et flammes sur « The Number Of The Beast »… Un frisson me parcourt l’échine alors que « Fear Of The Dark » est repris par l’ensemble des spectateurs. Pourtant… malgré les kilomètres parcourus par Bruce Dickinson, malgré l’implication d’Adrian Smith sur le magnifique « Wasted Years », malgré une présence scénique irréprochable et un concert maitrisé de bout en bout, il manque un truc, un je ne sais quoi qui laisse sur sa faim (« Hallowed Be Thy Name » peut-être ?). Mais ne nous plaignons pas, IRON MAIDEN a fourni ce soir une performance témoignant de sa grandeur et de sa puissance.
Alors qu’un gros morceau du public quitte le site après les rappels, la foule restant pour assister au concert d’AIRBOURNE est plus que conséquente. Elle s’enflamme quand retentit le thème principal du film Terminator 2 et les premières notes de « Ready To Rock ». Après le show millimétré de MAIDEN, on repart à fond les ballons, Joel O’Keefe étant plus que jamais en forme. Le chanteur arpente la scène de long en large et ne ménage pas ses efforts pour faire le show. Ses compagnons, bien qu’en retrait, ne sont pas en reste, assurant des chœurs de très bonne facture et balançant leurs parties effrénées sans sourciller. Ça s’enchaine très vite et les morceaux de « Black Dog Barking » se mêlent parfaitement à ceux qui sont déjà des classiques du hard rock (« Live It Up » suivi de « Too Much Too Young Too Fast », c’est jouissif). Les gimmicks habituels du litron de piquette cul sec ou de l’éclatage de canette de bière sur la tête ne surprennent plus mais sont toujours bienvenus. Après « Running Wild », croyant le tout bien fini on part… Et on loupe « Stand Up For Rock’n’roll »… Bah tant pis, ça sera pour une autre fois, AIRBOURNE faisant partie de ces jeunes loups qui se bonifient avec le temps.
Concert du jour : IRON MAIDEN
Surprise du jour : DRAGONFORCE
Phrase du jour : « Nan mais sur Motörhead, y’avait pas de communication avec le public, la basse était trop surmixée et puis les morceaux au milieu, c’était toujours un peu la même chose. », un metalleux qui visiblement connaît très bien la bande de Lemmy.
Bilan.
Après la semi-déception de 2012, le Sonisphère s’est affirmé cette année comme un festival sur lequel il faudra compter dans les années à venir. Toutefois des gros points noirs se sont fait sentir notamment au niveau de l’organisation et des sanitaires sur le camping. S’il se donne les moyens de ses ambitions, on aura un autre superbe festival métal en France.
Concert du week-end : KORN
Déception : Avoir loupé HEADCHARGER
24 Avril 2013
Le Sonisphere Festival est un festival itinérant de rock et de métal qui se déroule chaque année de juin à août à travers l’Europe. Et cette année le Sonisphere en France c’est du lourd, du très lourd.
Le Sonisphere France réinvestit le Snowhall Park d’Amnéville les 8 et 9 juin 2013 ! Côté scène, c’est donc Iron Maiden qui en sera la tête d’affiche. L’équipe du Sonisphere France vous accueille dans les meilleures conditions au printemps prochain avec parking et camping gratuits à proximité immédiate du site.
Iron Maiden et Limp Bizkit sont les têtes d’affiche du troisième Sonisphere d’Amnéville. Le Sonisphere, doucement mais sûrement, se fait un nom dans le paysage des festivals Français estampillés rock/metal. Il a connu un démarrage fulgurant en 2011 avec le big 4 du thrash metal (Metallica , Magadeth, Slayer et Anthrax) 43 000 fans de gros son avaient alors répondu présents, dans le parc du Snowhall d’Amnéville, près de Metz.
Pour la troisième édition, les organisateurs attendent au moins 30 000 personnes pour Iron Maiden avec un show centré sur l’album Seventh Son Of A Seventh Son (1988). Ce chiffre risque d’être revu largement à la hausse si on prend en compte le reste de la programmation : Motörhead, Airbourne (nouvel album le 20 mai), Megadeth (nouvel album le 4 juin) et Slayer (10e album en vue).
Il y en aura pour tous les gouts du rocker au thrasher mais pas seulement. Cela pourrait surprendre les metalleux de base, mais pas les auditeurs de notre radio, habitués qu’ils sont qu’on leur fassent vibrer les tympans avec tout ce qui est apparenté au rock, les organisateurs du Sonisphere sont aussi dans la veine du rock « dans tous ses états ». En effets ils ont complété leur affiche par un groupe trop rare en France : Limp Bizkit, tête d’affiche du samedi. Limp Bizkit c’est surtout une bonne dose de flow à la manière des rappeurs de la Côte Est, du Rap Metal quoi et du bon. Si on ajoute le fait que le groupe adore les reprises et qu’il a joué du Nirvana et Megadeth l’an dernier au Graspop en Belgique on comprendra qu’il lui est facile de s’attirer les faveurs d’un public de rockers.
Korn grand réconciliateur des guitaristes et DJs, figure de proue du nu métal (30 millions de disques écoulés) et StoneSour chantres du métal alternatif sont aussi de la partie.
Il y aura aussi les grands pas beaux groupes de death metal : In Flames, Behemoth, Children Of Bodom et Amon Amarth. Du gros son qui tache. Dragonforce ou Sabaton attireront quant à eux les adeptes des chevauchées épiques (On vous signale qu’il faut demander a la Mairie de votre commune un permis, même pour construire un Drakkar dans votre jardin ! Si, si) Bring Me The Horizon avec son hardcore et Epica et ses orchestrations symphoniques termineront de compléter le tableau.
Termineront ? Non pas tout à fait car il ne faut pas oublier les torrides Suédoises de Crucified Barbara, les raretés comme Ghost ou Mastodon pour nostalgiques en manque de sludge progressif.
Le Sonisphere enverra du pâté pour 2013. Sans aucun doute l’un de nos festivals préférés pour cet été.
Samedi 08 juin
LIMP BIZKIT
KORN
SLAYER
MOTORHEAD
AMON AMARTH
BRING ME THE HORIZON
SABATON
BEHEMOTH
DAGOBA
HEADCHARGER
Dimanche 09 juin
IRON MAIDEN
AIRBOURNE
MEGADETH
CHILDREN OF BODOM
STONE SOUR
DRAGON FORCE
EPICA
MASTODON
GHOST
VOODOO SIX
Pour en savoir plus :
fr.sonisphere.eu –facebook.com/sonispherefrance – twitter.com/sonispherefr – www.nousproductions.com
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