L’auteur de cette chronique présente ses excuses à l’ensemble des professeurs de lettres et philosophie pour la phrase qui va suivre : De tous temps, les hommes ont cherché à définir le beau. Les philosophes ont bataillé pendant des siècles sur ce sujet et les critiques essayent toujours tant bien que mal de poser certaines frontières à cette notion. Pourtant tout le monde arrive à la même conclusion. LA définition du beau est avant tout une notion subjective. Certes, certains artistes font l’unanimité et il ne viendrait à personne l’idée de dire que Rembrandt était un mauvais peintre, ou Victor Hugo un mauvais écrivain.
Pourtant, jamais le beau n’a été aussi subjectif qu’en musique. Chacun apportant sa propre définition et ses propres attentes derrière cela. Que demandent les métalleux ? De l’émotion, de la puissance, et un intense sentiment de catharsis, comme pour se libérer de nos démons. Mais du beau ? Rarement. Alors, tout ce blabla pseudo-philosophique pour dire quoi ?